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pouillé qui décore le cimetière de cette petite chapelle. On a du Point-du-Jour une vue très étendue, non-seulement sur le canton, mais sur les coteaux de S.-Paul, de Montmille et de Savignies : on voit d’ici le bois de Belloy, qui couronne de jolies collines. L’Avelon, auquel se joignent mille ruisseaux, traverse le fond de la vallée.

J’avois réuni dans Auneuil la totalité des maires des cantons d’Auneuil, d’Onsembray au nombre de vingt : j’eus avec eux une conférence de quelques heures.

Toutes les communes du canton d’Auneuil[1] qui sont dans la vallée sont à-peu-près de la même nature, ont la même culture, et donnent les mêmes produits. Les parties de ce canton qui sont sur la montagne, tels que Villotran, la Neuville-Garnier, en différent par leur position élevée : celles-ci sont peu productives ; leur terrain est très froid : on ne peut en tirer parti qu’en fumant tous les trois ans et qu’en semant de très bonne heure.

Les prairies artificielles y réussissent assez bien, excepté la luzerne ; elle ne rapporte qu’à force de terreau et de fumier.

On trouve dans les communes de Villotran et de la Neuville-Garnier, ainsi que dans celles d’Autheuil et d’Auneuil de la terre propre à faire de la brique et des tuiles. Il y avoit autrefois à Ves-

  1. Les terres du marais d’Auneuil sont d’une argile violacée.