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On cultive dans les environs (au château d’Achy) avec succès, quelques arbres et quelques plantes exotiques, telles que mûriers de la Chine, catalpa, accacia blanc, tulipier, arbre de Judée, faux ébénier, azerolier, sorbier des oiseaux et de la Laponie, sumac, le tuya de la Chine, le cèdre du Liban et de la Virginie, pins d’Écosse, ifs, melêse, etc.

Le sort des cultivateurs, dans ce pays peu favorisé de la nature, est à plaindre ; à peine, par des travaux constants, peuvent-ils payer leurs impositions et soutenir une foible existence. L’artisan, le manouvrier sont infiniment plus heureux.

Les bois de la forêt de Beaupré, dite Malmifait, les bois d’Achy, ceux de Marseille et de Fontaine, qui forment un total d’environ deux mille arpents, produisent annuellement 20,500 liv.

On trouve à la superficie des terres, à Marseille et dans ses environs, des grès durs, propres aux pavés des villes et des grandes routes, et d’autres grès mêlés de coquillages.

On fabrique aux environs de Marseilles une très grande quantité de bas, pour les troupes et pour les ports de mer.

Le bourg de Marseille est situé dans un vallon, sur la rivière du petit Thérain, au confluent de la petite rivière anciennement dite de Bally, et depuis d’Herbouval ; il est un bourg de station pour les voyageurs qui viennent de Calais ou qui s’y rendent. La seule branche de commerce