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Notes complémentaires par les Religieuses
de Correnc.


Sa mère devenant plus furieuse voulut l’éloigner davantage et la mit au village de Sainte-Luce. Là elle demeura environ deux ans ; puis elle fut mise à Saint-Michel, village encore plus éloigné, où elle resta une quinzaine de jours et eut beaucoup à souffrir. Puis on la mit au village de Quet-en-Beaumont, où elle fut un an ; et de là au village des Ablandins à la Salette, en mars 1846. Elle était là chez de bons maîtres. Environ quinze jours avant le 19 septembre 1846, la Louve fut envoyée à Corps. Il était fort tard dans la nuit, cependant la Sauvage voulut remonter à la Salette. Le temps était très obscur, et quelquefois même elle passait au-dessus ou au-dessous du chemin, et ce ne fut que vers une petite chapelle[1]

  1. La chapelle Saint-Sébaslien.