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II

En ce peuple étendu à terre, — Qui se lève tout de suite avec fracas — Quand le vent de Dieu souffle sur sa tête — J’ai reconnu la force de ma race.

En ce peuple par Dieu choisi — Pour être son soldat dans le monde — Et Lui reste fidèle sans retour — J’ai reconnu la Foi de ma patrie.

En ce peuple ressuscité — Par la volonté de Dieu, par la volonté de Dieu, — Ô voix de désespoir, taisez-vous ! — J’ai reconnu ma douce Bretagne.

En ce peuple jadis morcelé — Et qui n’a pas encore oublié, — Et qui marche vers l’union — J’ai reconnu ma Celtie.