Oh ! nous ne demandons pas de contempler Votre gloire à son midi, mais seulement, comme Dieu fit à Moïse pour la Terre-Promise, de voir de loin, une heure, le visage du monde renouvelé par Vous, et mourir.
Venez, Esprit-Saint !
Ne pourrons-nous donc jamais asseoir sur Votre paix un foyer ? Sera-ce toujours en vain que nous bâtirons des maisons et des cités que l’haleine de la Guerre viendra renverser ?
Venez, Esprit-Saint !
Comment pourrons-nous vivre, si vous ne venez pas nous fortifier ? Le fils de l’homme est vieux, et froide la terre sous son pauvre corps.
Venez, Esprit-Saint !
Père des Pauvres, Lumière des cœurs ! Consolateur, ô Consolateur excellent, dans la misère de cette guerre à qui on ne vit jamais d’égale nous Vous supplions : venez à nous avec l’an nouveau !