L’église des Rois consacrés, où il faisait si bon prier sous l’aile des gloires de la France. En avant, bon Celte ! et tire, et frappe ! Tombe si tu tombes : c’est pour la patrie ! Mais frappe, frappe, frappe ! ô frère, frappe !
Sans arrêt, sans repos, sans pitié, frappe dessus ! Tue et étrangle, puisqu’il le faut ! Ô frère, tue !
Sois le fléau qui broie, le rocher qui écrase, la foudre qui anéantit, la mer qui noie ;
Sois le Guerrier !
Souviens-toi que tes pères furent des héros immenses et que la Germanie tremblait devant le regard de leur ciel.
Souviens-toi que tu portes l’honneur de ta Race : si tu reviens, reviens vainqueur !
Le barde composera de belles chansons sur les braves et elles feront tressaillir les os des anciens Celtes dans la froideur de leurs tombes !