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VENI, SANCTE SPIRITUS !
Chant de bienvenue à l'an nouveau
Or, la mil-neuf-cent-quatorzième année après la naissance du Christ dans l’étable ;
Comme la tête du Pauvre tout à coup à la fenêtre des mondains, livrés aux danses déréglées ;
Comme les trois paroles sur le mur, au temps du grand souper de Balthazar,
Comme une lune de deuil et de terreur, aveuglant chaque soleil de sa splendeur sauvage.
Au-dessus des horizons méprisables de la Catin Europe,
La Face sanglante de la Guerre !
Et devant l’Astre terrible reculèrent tous les astres, culbutés jusqu’au fond des nuits ;
Et tous les travaux de cesser, pour attendre l’achèvement du Grand Œuvre ;