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devant le Visage de notre Jésus, sous les Yeux de notre Jésus, sur le Cœur de notre Jésus, dans l’amour de notre Jésus, les pauvres Bretons pleurent en pensant à toi.

« Oh ! qu’il est glorieux, le royaume où tous les saints se réjouissent avec le Christ ! Vêtus de blanc, ils suivent l’Agneau.

N’importe où Il va, n’importe où Il va ! »

Christ adoré, soyez béni de m’avoir fait naître dans une race baptisée, dans la race fidèle à Vos commandements.

Soyez béni de m’avoir créé Celte.

Et soyez béni d’avoir semé, dans les océans sauvages de la vie, pour la consolation du fils de l’homme, des îles comme cette île-ci.

Où nous pouvons, semblable à la tourterelle qui cache ses petits dans le nid, mettre nos pauvres pensées à se délasser,

Christ adoré…

Paris, Novembre 1914.