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Ce lieu-ci est terrible, car c’est la Maison de Dieu, et la Porte du Paradis. — Est-ce que ton cœur est assez pur pour demeurer dans la Maison de Dieu ?…

Ici l’on ne prie pas, on écoute seulement, on écoute pour toujours

Les voix, mon Dieu, les voix mystérieuses des vierges qui chantent à l’Époux…

Le chant s’élève, s’élève, se détache de la Terre, et l’âme qui le suit, il la jette maintenant, au milieu des constellations d’anges, au pied du trône de l’Adonai…

Peut-être y a-t-il là-bas, lointaines, — si lointaines, oh ! si lointaines ! — des contrées où toutes les paroles ne sont pas des paroles de louange ;

Des villes où l’on blasphème la bonté de Dieu, peut-être, et où court, dans les rues, le serpent visqueux du péché mortel ;