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tendrement et pour laquelle il voulait tant faire ; avant toutefois d’aller courir les risques de la guerre, il avait eu soin de me confier un manuscrit de poésies bretonnes pour le faire imprimer au cas où il viendrait à disparaître. C’est là un pieux devoir que j’ai estimé un honneur de remplir de mon mieux et je concluerai ces lignes rapides en exprimant le vœu sincère, qui était aussi celui de Jean-Pierre Calloc’h, que ce livre puisse faire refleurir au cœur de nos compatriotes bretons l’amour de leur langue magnifique, vieille peut-être mais toujours noble et vigoureuse et que nous ne saurions laisser s’abâtardir sans déchoir et être indignes de nos pères.

Pierre MOCAER.