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« Maintenant, dors, ô ma patrie ; ma main est sur mon glaive ; — Je connais le métier, je suis homme, je suis fort ; — Le morceau de France sous ma garde, jamais ils ne l’auront…
Que suis-je devant vous, mon Dieu, sinon un ver ?
« Quand je saute le parapet, une hache à la main, — Mes garçons disent peut-être : en avant, celui-là est un homme, — Et ils viennent avec moi dans la boue, dans le feu, dans la fournaise ; — Mais vous, vous savez bien que je ne suis qu’un pécheur.
« Vous, Vous savez bien combien faible est mon âme, — Combien desséché mon cœur, combien misérables mes désirs ; — Trop souvent Vous me voyez, ô Père qui êtes aux Cieux, — Suivre des chemins qui ne sont pas Vos chemins.