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le rendant capable d’exposer clairement et avec leurs nuances les pensées les plus difficiles à exprimer. Au lieu de mots français qu’on est heureux de voir si fournis dans des livres appelés bretons, en particulier le Catéchisme, Calloc’h préférait employer des mots vraîment bretons, fussent-ils nouveaux, inconnus, hors d’usage, jetés de côté ou depuis longtemps oubliés comme par exemple : Klod, gloire (qu’on trouve dans un manuscrit de Xe siècle après la naissance de Jésus-Christ) ; kevrin, mystère ; dihuz, consolation (il serait préférable de dire dihu, en breton de Vannes) ; kevrin et dihuz se trouvent dans des écrits du XVe ou du XVIe siècle ; Felan, fidèle est le vieux breton fid-lon (plein de foi), mis en breton de Vannes. Il y a des mots qui sont tirés de racines bien connues, comme briel, digne ; kempredel,