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Les fils vaillants de tes Croisés, — Auront les mains jointes aussi…

Heureux les morts qui meurent en Dieu.

Mais toi, ô mon sang, combattant terrible, — Fils de Bretagne, tu ne craindras pas la mort. — Car dans les orbites vides — de l’Ankou je sais que tu verras, — Attachés avec amour sur ta blessure, — Les yeux divins de Celui qu’ils ont — Pendu sur la Croix adorable…

Heureux les morts qui meurent en Dieu.

Ceux-là dont l’exil est fini, — Ils sont là-haut, au ciel une armée, — Où il n’y a plus ni combat ni douleur, — Vêtus de blanc ils suivent l’Agneau, — Partout où Il va ils vont avec Lui,