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Avec des paroles douces, quand vous étiez dans la peine : — Non, si vous avez l’âme et l’esprit d’un Breton, — Ceux-là qui sont morts, vous ne les oublierez pas…

… Mais écoutez : Voici que les cloches tintent — Lentement, un coup après un coup, — Quand même vous ne voudriez pas songer aux pauvres âmes, — Ce souvenir, le glas vous le jette au cœur. — Les trépassés, par la voix de la cloche, demandent des prières, — Car si le corps est misérable, — Au milieu du feu peut-être sont les âmes… — Ceux-là qui sont morts, oh ! ne les oublions pas.

Le 2 Novembre 1905.