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POUR LES TRÉPASSÉS


Ils sont morts. Ils sont étendus dans la tombe froide et silencieuse, — Là-bas, au cimetière de la paroisse ; — Sous leur tête quatre planches, un peu de paille, — Au-dessus six pieds de terre, et une pierre et une croix — Sur la croix noire leur nom autrefois peint en blanc — À été déteint par la pluie ; — Tout autour, une herbe grasse croit sur le terrain… — Ceux-là qui sont morts, oh ! ne les oublions pas !

Si à nos regards on découvrait leurs tombes, — Qu’y verrions-nous ? — Deux ou trois pauvres ossements, dernières reliques, — Et de la cendre, mélangée aux morceaux pourris du cercueil.