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FIAT…

« Il m’a placé dans les lieux ténébreux, comme ceux qui sont morts à jamais. »

(Lamentations, III, 6.)

Puisque vous avez voulu me rendre ma liberté, — Quand je souhaitais d’être enchaîné au pied de Vos autels ; — Puisque le rêve de ma jeunesse est mort, — Et que Vous m’avez enlace dans le rets des malheurs ;

Puisque dans la tempête, il me faut me plier, — Chaque jour et en tout lieu, aux pires chagrins ; — Puisque mes pensées dans ma pauvre tête dansent pêle-mêle ; — Puisque je ne sais plus, aujourd’hui, où je vais ;

Puisque vous m’avez replongé dans ma bassesse, — Et assombri mon horizon, — Alors qu’il se montrait si clair ;