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Quand j’étais petit, gai comme un oiseau, — Couché dans mon berceau près de son lit — Elle me berçait, elle me berçait, — En me chantant des chansons si douces — Qu’il me venait des larmes, et je pleurais, — Je pleurais silencieusement en écoutant ma douce.
Ô belles chansons qu’elle m’a chantées, — Pleines de fleurs de rêve semées par brassées, — Jamais je ne vous entends sans me remettre à soupirer, — Jamais je ne pourrai, en vérité, vous oublier ! — Ô belles chansons qu’elle m’a chantées, — Vous êtes les fibres de mon cœur de Breton.
Songer aux choses mortes est mon plaisir — Que d’étincelles sous leur cendre ! — Quand se lève devant moi ma vie d’enfant — Son souvenir me fait au cœur comme une brûlure.