Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Et parce que la Foi était au cœur de son armée, — Elle a rempli l’univers de la gloire de son nom victorieux…
III
Un jour, aussi, hélas ! mon Dieu, elle fut vaincue. Et depuis, souillée sous les pieds de chaque valet, — Ma Race est devant Vous comme un menhir écroulé, — Froide, muette, morte…
Mais Votre bras peut la relever.
Et Vous la relèverez ! Et Vous la relèverez — Nous Vous prierons avec tant de force que Vous consentirez enfin, — Et à l’heure marquée par Vous toute la terre se taira, — Pour écouter les cloches de Pâques sonner le réveil de la Celtie !