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Jean Perrin et son et quipage à bord du brick le Saint-Mathieu de Libourne, 1788.

Quatrième ex-voto (à la cure) : Peinture sur toile, vierge dans les nuages, tempête, navire en détresse et cette inscription : Ex-voto. Vœu fait par capitaine Jacques Renier et son équipage dans le surfide de Saint-Pardon le 28 février 1788.

Beaucoup de ces ex-voto ont malheureusement disparu.

L’église est encore ornée de onze vitraux représentant la vie de la Sainte-Vierge. Celui du fond du sanctuaire reproduit exactement la madone de la niche qui est au-dessus du tabernacle. Ils sont modernes et n’ont que le mérite d’avoir été bien soignés par leur auteur, M. Dagrant. Le premier, à gauche en entrant, est signé Villiers, 1874. Tous les autres ont été faits à Paris et sont signés Lusson-Lefèvre, 1876.

Il en est autrement des fleurs de lis du dallage du sanctuaire : Elles sont du XVe siècle et on admire la finesse de leur découpure. Ce sont les mêmes qui ont été retrouvées peintes en rouge sur la voûte de l’abside.


V


Quels furent les chapelains qui desservirent Condat, soit avant, soit après la Révolution ?

Depuis le XIIIe siècle jusqu’à l’expulsion des Anglais, le service de la chapelle de Condat fut fait par un Cordelier du couvent dont on voit encore les restes à l’encoignure des rues J.-J. Rousseau et de l’Union.

En 1287, le chapelain s’appelle le père Brun ; c’est à sa prière, disent les chroniques d’alors, que Édouard Ier, fondateur du susdit couvent, accorda à la ville de Libourne le droit de bâtir un collège en 1289.

Immédiatement après la conquête de la Guienne par Charles VII, ce furent les curés de Libourne qui vinrent faire les offices à Condat.