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AVANT-PROPOS

DE LA QUATRIÈME ÉDITION




En publiant aujourd’hui la quatrième édition du Poème des champs, j’ai dû m’efforcer encore de justifier, par quelques corrections nouvelles, la fortune inespérée que les suffrages d’un public d’élite ont faite à mon livre.

Le succès discret mais persistant de ces vers, au milieu de tant de préoccupations si visiblement et si exclusivement absorbantes, en un temps surtout où les vers sont un superflu trop souvent dédaigné, m’imposait, en effet, un double devoir : celui d’améliorer autant qu’il pouvait m’appartenir, à l’aide d’une révision soigneuse et sévère, l’ensemble de mon œuvre, celui d’exprimer une fois de plus au lecteur indulgent et à d’illustres patronages toute la gratitude dont je suis pénétré pour leur bienveillance.


Senilhac, 10 juin 1883.