autres. Et c’est pourquoi dès que tu auras mis le pied sur les terres du roi, tu verras celui qui aujourd’hui te délivre et te protège te poursuivre et te tuer. Maintenant tu peux partir, tu es libre.
Non, attends. Moi je ne t’ai point donné de parole, et je puis poursuivre ma vengeance.
Arrêtez, ma nièce ; songez que je le défends. (À don Alonzo.) Eh bien ! qu’attends-tu ? Pars donc, tu es libre.
Je veux embrasser vos genoux, touché jusqu’à l’âme de tant de générosité.
Tu me remercieras lorsque mon épée t’ôtera la vie.
Oui, certes ; car je ne puis rien désirer de plus glorieux que de périr d’une si noble main.
Je meurs de douleur.
Je suis au désespoir.
Eh bien ! que dis-tu de tout ceci, Louis Perez ?
Notre situation s’est améliorée. Qu’il nous laisse sortir de ses mains comme il l’a promis, et ensuite bien malin sera qui nous attrapera[1].
JOURNÉE DEUXIÈME.
Scène I.
Jamais un mal ne vient seul.