Oui.
Dans un moment ne sera-t-il pas votre époux ?
Jamais.
Mais quel moyen ?…
Ne m’interrogez pas.
Un homme à qui vous accordez votre main ne sera pas votre époux !
Et si je ne lui donne ma main que pour le frapper !… Êtes-vous satisfait à présent ?
Non ! car, voyez-vous, grand Dieu ! mourir dans vos bras serait le sort le plus heureux, un sort préférable à la plus belle vie !… car, doña Clara, vos bras sont si beaux ! Mais il n’aura pas un tel bonheur : c’est moi qui le tuerai.
C’est là votre amour ?
C’est mon honneur !
C’est là votre tendresse ?
C’est ma jalousie !
Entendez-vous ? les voilà qui sortent. — Ah ! que ne puis-je vous retenir près de moi !
Ah ! vous n’aurez point de peine à réussir.
Scène III.
La colère a toujours tort.
Vous êtes bien bon de vous justifier ! vous avez très-bien fait de lui mettre la main dessus. Il serait plaisant qu’un nouveau chrétien, parce qu’il aurait des cheveux blancs, pensât pouvoir se jouer à un Gonçalès de Mendoce !