L’heure de ma vengeance est venue !
Y a-t-il un homme plus fortuné que moi ?
Il est tombé dans mes mains, et il y périra !
N’est-ce pas singulier que ce soit son mari qui me conduise à elle ?
La barque est prête.
Passez, seigneur cavalier.
Non, vous d’abord, seigneur don Lope.
Pardon, messeigneurs, que j’entre le premier. La barque n’est attachée que par une corde qui n’est pas très-solide.
Non, ne craignez rien. J’attends un de mes valets ; cherchez-le nous nous reposerons pendant ce temps.
Oui, nous nous reposerons.
Par où viendra-t-il, ce valet ?
Vous le trouverez bien, par là.
Entrons.
Il me mène vers sa femme !
Je le mène à la mort !
Ce maudit valet ne viendra pas d’ici à vingt siècles. — Mais que vois-je ?… Ma pauvre barque !.. La corde se sera rompue !… Comme elle est loin déjà !… Les malheureux ! ils vont s’engloutir dans la mer ! Dieu seul peut les sauver !