commande à toi, et tu me dois un dédommagement pour tes injustices !…
Que fait doña Serafina ?
Elle est sortie, je crois, avec deux de ses amies.
Vous, allez de ce côté. (Nice sort. À don Félix.) Il ne faut pas tarder davantage à parler à don Félix.
Je ne doute pas, seigneur, qu’une fois bien assuré que doña Violante n’était pour rien dans ce guet-apens, il ne s’empresse de l’épouser ; et ainsi la première chose, c’est que doña Violante s’explique avec lui.
Eh bien ! comme pour les conversations de ce genre on est moins gêné devant un ami que devant un homme de mon âge, veuillez intervenir, je vous prie, et vous arranger de façon qu’ils puissent s’expliquer. (À part.) Je suis d’autant plus aise que doña Serafina soit sortie.
Je m’en charge volontiers.
Je vous laisse ; mais je reviens à l’instant.
L’affaire va plus vite que je n’aurais voulu… Je ne suis pas embarrassé avec le prince ni avec le seigneur Lidoro, quant à cet échange de noms ; mais peut-être que doña Serafina en voyant que je ne suis pas don César…
Que je suis charmé, seigneur, de vous retrouver sain et sauf !
Finissons ces folies.
Je suis heureux, don Félix, de vous retrouver avec le seigneur Lidoro ; d’autant que je conclus de là que vous n’avez pas été où vous alliez.
Et moi aussi ; car je n’ai jamais été aussi bien convaincu qu’aujourd’hui de votre amitié pour moi.
Je ne pouvais pas me conduire autrement.