Le bel arrangement !
Il n’est pas nouveau.
Oui-dà !
Un jour un pauvre diable se mourait…
Je devine ; c’est l’histoire de celui qui fit appeler le sacristain, et lui dit : « Combien me prendra votre grâce pour m’enterrer ? » À quoi l’autre : « Vingt réaux, » j’estime. « En voulez-vous seize ? » reprit le premier. « Cela me revient plus cher à moi, » répliqua le sacristain. « Eh bien ! répondit le malade, voyez si cela vous convient et enterrez-moi pour dix-sept ; autrement, je vous en préviens, s’il m’en coûte un maravédis de plus[1], je ne meurs pas. » — De même vous, vous voulez savoir ce qu’il vous en coûtera pour mourir pour moi d’amour… Eh bien ! puisque c’est là votre conte, vous saurez qu’un jour une guenon et ses amies…
Pour cela, non, femme, un moment ! car m’enlever l’un et m’en donner un autre, c’est trop. — Une duègne élevait une petite naine…
J’ai commencé avant vous.
Bien que vous ayez commencé, je continue la mienne.
Un jour…
La duègne…
La guenon…
Quel est ce bruit ?
C’est une histoire de conte.
C’est un conte de noix[2].
- ↑ Il y a dans le texte un quarto. Le quarto est une monnaie de la moindre valeur. En parlant d’un homme qui n’a absolument rien, les Espagnols disent : no tiene quarto comme nous disons en France, il n’a pas le sou.
- ↑ Nous avons traduit littéralement, Aca es un cuento de nueces. Il ne faut pas oublié la double signification du mot cuento, million, et conte.