Passez votre chemin.
J’aime beaucoup le son de votre voix.
Continuons à le suivre.
Écoutez, ma princesse. Si, parce que je suis étranger, vous vous figurez qu’il y a de l’argent dans mes valises, et qu’à cause de cela vous me suiviez à la piste, vive Dieu ! désabusez-vous. Il n’y a dans mes valises que des effets, du linge ; et tout ce que je pourrais faire pour vous, ce serait de vous donner une de mes chemises… pour la laver. Si vous désirez autre chose, vous n’avez qu’à m’écrire ; voilà ma maison.
Je me réjouis de la savoir. Au revoir, mon ami ! (À part.) Allons avertir ma maîtresse.
Elle ne me suivait que pour savoir ma maison, et peut-être s’amusait-elle de me voir porter une aussi lourde charge.
Scène III.
Pardieu ! vous m’avez conté là d’étranges choses.
Tout cela m’est arrivé depuis hier.
Mais jusqu’ici rien ne nous explique comment on a pu vous soupçonner de l’enlèvement de doña Violante.
Comment accorder cela avec son absence, après sa trahison ? — Tristan, d’où viens-tu donc ?
Je viens de me quereller, et voici ce que j’en rapporte ; cela en dit assez.
N’a-t-on pas frappé ? — Vois qui c’est.
Malheur à moi quand je l’ouvrirait
Et pourquoi ?