Il est déjà bien loin.
Viens avec moi, Laura ; j’ai à te parler seul à seul.
Ciel ! qu’a-t-il donc à me dire ? Comment tout cela finira-t-il ?
Viens par ici.
Jésus ! Jésus !
Non, allons par là, plutôt.
mon Dieu !… je sais sauvée… au moins pour le moment.
Don Félix a disparu en un moment, sans attendre que je descendisse pour lui éclairer. Je devine son intention. Il veut se trouver le plus tôt possible à la porte de l’autre rue. Mais avant qu’il y soit, ce cavalier sera parti. Il n’y a pas à balancer. Mon maître est dans sa chambre avec madame… (Ouvrant la porte.) Eh ! cavalier ! seigneur cavalier !
Eh bien ?
Vous nous avez causé ici bien de l’embarras.
Je sais ce que je vous dois. Quoique je n’aie pas entendu tout fort clairement, parce que les voix m’arrivaient affaiblies, j’ai cependant compris que la maison était fort agitée.
Allons, partons.
Partons.
Qu’il sorte une fois de la maison, et après, qu’on se batte, qu’on s’égorge dans la rue, j’en suis d’avance consolée.
Avant qu’elle ne fût descendue pour m’éclairer, j’ai pu me cacher
- ↑ Comme il n’est pas possible que don Félix entre par la porte de la chambre où Li-