ainsi vos égards ; mais si je suis un barbare quand je vous traite comme je faisais tout à l’heure, je veux que vos reproches soient plus vrais et mieux fondés, vive Dieu ! — Holà ! qu’on nous laisse seuls, qu’on ferme cette porte, et que personne n’entre.
Hélas ! je me meurs. (À sigismond.) Considérez, seigneur…
Je suis un tyran, et vous espérez me fléchir ?
Quelle affreuse position ! je ne puis plus y tenir ; et il faut que je me montre à lui et que je m’oppose à sa fureur, dût-il me donner la mort. (Il s’approche.) Arrêtez, seigneur.
Eh quoi ! tu m’oses provoquer de nouveau, vieillard insensé ? Tu ne crains pas ma colère ? Comment as-tu pénétré jusqu’ici ?
J’ai entendu les accents d’une voix qui vous implorait, et je suis accouru pour vous prier d’être plus généreux, plus humain, si vous voulez régner, et de ne pas vous montrer aussi cruel en vous liant sur ce que vous commandez ici à tous ; car, peut-être, ce n’est qu’un songe.
En me parlant ainsi de mes illusions, tu excites ma rage. Je vais voir, en te tuant, si je suis bien éveillé ou si je rêve.
Ah ! sans doute, par ce moyen, je sauverai ma vie.
Ôte ta main de dessus la poignée de ma dague.
Jusqu’à ce qu’il vienne du monde qui puisse contenir votre fureur, je ne dois pas vous lâcher.
Ô ciel !
Lâche-moi, te dis-je, vieillard insensé, ou je t’étouffe dans mes bras.
Au secours ! accourez ! on tue Clotaldo !.
Qu’est-ce donc, prince ? Ne craignez-vous pas de souiller vos