Que personne ne cherche à m’arrêter ; ce serait une peine inutile. Et, vive Dieu ! si quelqu’un d’entre vous se met devant moi, je le jette par la fenêtre.
Fuyez, Clotaldo !
Hélas ! malheureux, pourquoi montrez-vous tant d’orgueil, sans savoir que vous êtes au milieu d’un rêve ?
Remarquez, seigneur…
Otez-vous…
Il n’a fait qu’obéir au roi.
Il ne devait pas obéir au roi en une chose qui n’était pas juste ; et d’ailleurs j’étais son prince.
Il n’a point dû examiner s’il faisait bien ou mal.
Il paraît que vous cherchez quelque chose, puisque vous osez me répondre.
Le prince parle fort bien, et vous vous conduisez fort mal.
Qui vous a donné la permission de venir ici ?
C’est moi qui l’ai prise.
Dis-moi, qui es-tu, toi ?
Je suis un homme qui aime à se mêler des affaires des autres, et je ne crains personne en ce genre : j’ai fait mes preuves.
Dans ce monde tout nouveau où je me trouve, toi seul m’as plu.
Je serais trop heureux, seigneur, de plaire à tout ce qui s’appelle Sigismond.
Heureux mille fois, ô prince ! le jour où vous vous montrez à la Pologne, et où vous remplissez ce pays d’une splendeur inaccoutumée, en sortant, comme le soleil, du sein des monts. Que votre noble front puisse porter longtemps la couronne royale !