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NOTES.

(21) Obras literarias, tomo II. Apendice sobre la comedia. — Paris, 1829.

(22) Voyez la pièce intitulée Bien vengas mal, jorn. 2.

(23) Un poète espagnol du xviie siècle, Ag. de Rojas, dans son ouvrage intitulé Viaje entretenido, avait déjà fait avant nous la même remarque. « Au temps fortuné, dit-il, où nos glorieux rois, dignes d’éternelle mémoire, Ferdinand et Isabelle (qui règnent maintenant parmi les saints), achevaient de chasser d’Espagne les Morisques de Grenade, dans le temps où l’inquisition s’établit en ce royaume, naquit la comédie. »

... En la dichosa era
Que aquellos gloriosos reyes,
Dignos de memoria eterna,
Don Fernando e Isabel
(Que ya con los santos reynan),
De echar de España acababan
Todos los Moriscos, que eran
De aquel reino de Granada,
Y entonces se daba en ella
Principio á la inquisition,
Se le dió á nuestra comedia.

(24) Goëthe a imité de Calderon Prométhée et Pandore ; W. Schlegel a traduit le Prince constant, — la Dévotion à la Croix, — l’Écharpe et la fleur, — le Pont de Mantible, — Le plus grand enchanteur, l’Amour. Ce sont toutes pièces religieuses ou poétiques.