Moi, vous frapper ! — Au moment de visiter la maison j’ai tiré ce poignard de son fourreau.
Quelle folle idée j’avais la !
Oui, une idée bien folle, en effet.
Je ne vous ai jamais offensé, n’est-il pas vrai ?
Non, certes, jamais. — (À part.) Comme elle s’excuse mal a vec tout son esprit !
C’était sans doute ma tristesse qui m’offrait ces noires images.
Il faut la chasser au plus vite.
Est-ce que vous partez, seigneur ?
Je devrais être déjà loin.
Reviendrez-vous bientôt ?
Si je puis, ce soir.
Que le ciel vous accompagne !
Adieu, Mencia !
Les forces m’abandonnent !
Ô mon honneur ! mon honneur ! nous avons de quoi causer beaucoup tous deux seul à seul !
Scène III
Tenez cette épée, don Diègue.
Vous rentrez bien tard, sire.
J’ai couru toute la nuit à travers les rues de la ville. On parle beaucoup des incidens, des aventures qui se passent la nuit à Se-