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MAISON À DEUX PORTES.

lisardo.

C’est moi, qui ne crains pas de me montrer à personne à visage découvert.

calabazas, à part.

Il ne craint pas de montrer le visage ; mais il montre aussi le dos quelquefois.

fabio.

Ah ! traître !

lisardo.

Modérez-vous, seigneur.

fabio.

Avancez !

don félix.

Un moment, seigneur Fabio ; votre colère vous abuse. C’est moi qui, en votre absence, ai gardé ici votre fille comme celui qui veut être son époux.

fabio.

Je n’ai plus rien à dire, si Laura se marie avec vous.

don félix.

Afin que vous n’en doutiez pas, seigneur, — voici ma main, Laura. — Et puisque c’est parce que votre maison et la mienne ont deux portes que sont arrivées toutes ces aventures, ici finit la comédie de la maison à deux portes.


fin de la maison à deux portes