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n’est ni lâche, ni méchant. Vous seuls méritez ces reproches odieux. L’âne pourrait ici se venger, il pourrait révéler vos vices, et vous couvrir d’ignominie… mais non. C’est assez que d’avoir vengé la vérité outragée, il faut épargner les coupables.




CHAPITRE XVI.

Le coup de patte.


Pour achever de démontrer la supériorité de nos baudets sur tous les animaux en général, et sur les ânes à courtes oreilles en particulier, il ne sera pas hors de propos de dire ici quelques mots sur les ânesses de Babylone ; elles influent trop sur la société, pour les passer sous silence.

Si ce n’est pas l’usage de chercher ce qu’on a, il en faut conclure que les Babyloniennes n’ont jamais eu la beauté en partage ; elles la cherchent toute leur vie. Ce qu’il y a même de fort singulier, c’est qu’elles s’imaginent que c’est une mar-