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devient, ce faisant, plus Français ne cesse pas pour cela d’être Canadien et même s’aide à le rester davantage ?

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Si l’accueil fait par le public à ce petit livre est favorable, et si Dieu me prête vie, le présent ouvrage n’est peut-être qu’un commencement. Le sang poitevin que j’ai dans les veines me fait désirer pouvoir publier des travaux nouveaux au fur et à mesure que m’en sera donnée la possibilité par des études nouvelles et de nouvelles recherches, dont l’aboutissement me mettrait en mesure de faire connaître davantage en terre canadienne le Poitou et les trois provinces-sœurs qui le complémentent et forment avec lui une unité.

Avoir des imitateurs est mon vœu le plus ardent. Je souhaite très vivement que d’autres chercheurs ou des historiens publient des travaux ou des ouvrages du même genre sur d’anciennes provinces insuffisamment connues de la vieille France qui sont également pour les Canadiens français des terres ancestrales ayant contribué d’une façon plus ou moins considérable au peuplement de la Nouvelle-France au cours de l’époque capitale de sa colonisation.

Il y a là, selon moi, un monument magnifique à élever, monument tout à la gloire de la France