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COMÉDIE
CLERMON.
Volontiers… Chut, on vient.
MARTON.
Je te joindrai bientôt.
Scène II
MARTON, CONSTANCE, LE CHEVALIER.
LE CHEVALIER, à Constance, qui le fuit.
Craignez le désespoir de l’amant le plus tendre.
CONSTANCE.
Laissez-moi, je ne dois vous voir, ni vous entendre.
LE CHEVALIER.
Au moment où Marton, en m’ouvrant votre cœur,
A fait luire à mes yeux un rayon de bonheur…
CONSTANCE.
Ah ! ne redoublez pas mes regrets, mes alarmes !
Mes yeux, vous le voyez, se remplissent de larmes.
Évitez le malheur qui s’attache à mes pas ;
Plaignez-vous, plaignez-moi, mais ne m’accusez pas.
(hésitant.)
Pénétré du respect que Polidor inspire,
Mon cœur n’a pas ôsé tout haut le contredire.
LE CHEVALIER.
Vous me faites frémir & pour vous & pour moi.