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tilentielle, dont le malthusianisme, l’anticatholicisme et l’antinationalisme forment toute la substance. « Bien-être et liberté, » cette devise, qui est la devise de la C. G. T., a un accent bourgeois, où rien d’héroïque ne sonne ; et il semble, en vérité, que le peuple n’aspire plus qu’à ce bien-être du rentier retiré des affaires, qui se désintéresse complètement de tout ce qui n’est pas le mouvement de la rente, qui vit dans la terreur de toute perturbation sociale ou internationale et ne demande plus qu’une chose : la paix, une paix stupide et béate, faite des plus médiocres satisfactions matérielles. Le spectacle de ce peuple, pacifiste à tout prix, et qui ne semble plus capable ni de faire cette Révolution dont il parle toujours, ni de risquer encore une guerre nationale, a quelque chose de sinistre. Il semble que vont se réaliser ces paroles de Proudhon dans la Guerre et la Paix : « La nationalité, écrit-il, est un sentiment si débile dans les multitudes, si prompt à se confondre avec l’intérêt de clocher, que la plèbe des villes et des campagnes, enrichie par la ruine publique de la nation, prendrait rondement la chose, et, comme la bourgeoisie de 1814. voterait des remerciements à l’étranger. À toutes les époques de crise, il surgit par bandes, comme une génération spontanée, des figures hétéroclites qui traduisent en charge le sentiment public, soulèvent l’épouvante, la pitié ou le dégoût, et disparaissent ensuite sans laisser de vestige. 1789 a eu ses brigands, 1793 ses sans-culottes, 1796 sa Jeunesse dorée, 1815 ses verdets. Nous aurions les fanatiques du démembrement, criant et faisant crier : À bas la France ! Nombre de militaires, de savants, d’artistes, tout ce qui aurait le sentiment de la vie et de la dignité française, en voyant la patrie guillotinée, se brûleraient la cervelle ou deviendraient