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protectrice du Saint-Siège. » « Protestants et anglicans le comprennent et s’en réjouissent : ce n’est pas pour la gloire d’une thèse de théologie qu’ils combattent le pouvoir temporel et demandent l’évacuation de Rome par la France ! » Conclusion « Le résultat de l’unité italienne est clair pour nous, c’est que la France ayant perdu la prépondérance que lui assurait sa force militaire, sacrifiant encore l’autorité de sa foi sans la remplacer par celle des idées, la France est une nation qui abdique, elle est finie. »

Et, comme ces observations de bon sens le faisaient traiter du catholique et de clérical. « oui », ripostait Proudhon, oui, je suis, par position, catholique, clérical, si vous voulez, puisque la France, ma patrie, n’a pas encore cessé de l’être, que les Anglais sont anglicans, les Prussiens protestants, les Suisses calvinistes, les Américains unitaires, les Russes grecs ; parce que, tandis que nos missionnaires se font martyriser en Cochinchine, ceux de l’Angleterre vendent des Bibles et autres articles de commerce. » Des raisons plus hautes encore inspiraient Proudhon, et il osait écrire « La papauté abolie, vingt pontificats pour un vont surgir, depuis celui du Père Enfantin, jusqu’à celui du grand-maître des Francs-Maçons », et il répétait avec une insistance désespérée : « Je ne veux ni de l’unité allemande, ni de l’unité italienne ; je ne veux d’aucun pontificat. »

Deux ans après avoir écrit ces lignes, Proudhon expirait : assez tôt pour ne pas assister à des vérifications qui devaient faire couler à flots notre sang, mutiler notre territoire, inaugurer le demi-siècle de l’abaissement national ! L’ « immense échec » qu’il avait prévu sans parvenir a comprendre, comme il le disait encore, « l’adhésion donnée par la presse libérale française à