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VIES PARALLÈLES DE M. LANSON ET DE M. ANDLER


contre la philosophie. Rien ne trahit mieux, rien ne saurait mieux exprimer cette aversion, et non pas seulement cette indigence, cette terreur que la Sorbonne a actuellement de tout ce qui est de la pensée. Et je la ferme, (ma parenthèse).

Ici je découvre que je suis bien embarrassé. Pour mon algèbre. Dans un précédent cahier j’avais innocemment nommé L M. Langlois. (Parce qu’il ne m’était pas inconnu). (Il m’était même donné). Et à son L je lui avais mis des indices littéraux. Mais si je désigne par L et même par La M. Langlois, comment désigner M. Lanson ; et comment désigner M. Lavisse. Voilà de grandes complications. Il faut certainement qu’il y ait là une loi sociologique. Pour que tous ceux de nos maîtres qui forcent notre attention commencent par La. Voilà encore un sujet, monsieur Durkheim, pour une thèse complémentaire.

Ici nous aboutissons à tout ce que je voulais dire. Ici nous retrouvons, ici apparaît le même retournement des situations qui apparaissait dans le cas de M. Lavisse (et de M. Langlois) exposé au jugement de M. Langlois. De même que pour nous M. Lavisse peut être un historien et qu’il ne peut pas en être un pour M. Langlois, de même que pour nous M. Langlois peut être un pamphlétaire, et qu’il ne peut pas en être un pour M. Langlois, tout ainsi pour nous M. Lanson a parfaitement le droit de faire une troisième carrière, et nous la lui souhaitons bonne, mais il n’en a pas le droit pour M. Lanson et pour M. Rudler.

Il faut ici que nous défendions M. Lanson contre M. Lanson et contre M. Rudler.

Nous nous voulons bien que M. Lanson fasse une