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HISTOIRE D UN BATAILLON FEDERE

Histoire à faire

L’histoire des bataillons de garde nationale du Siège et de la Commune n’est pas faite. Elle tentera certainement, un jour ou l’autre, un historien. Les dossiers de tous les bataillons pour la période du Siège ont été versés aux Archives de la Seine. C’est en consultant les dossiers du i83^, que nous avons pu retrouver, comme on l’a vu plus haut, le rôle joué, pendant le Siège, dans la garde nationale, par Edouard Moreau et par son cousin Charles de Beaufort. Le dossier du 66«, qui eut pour commandant Avrial, nous a fait retrouver, entre autres, Genton, qui y avait le grade de porte-drapeau, et la cantinière Lachaise, qui réclama la première, place de la Roquette, la mort de Beaufort. Combien de documents intéressants sont enfouis dans ces dossiers de bataillons ! Le lOgS commandé par Blanqui. Le fii% par Razoua. Le i^i’, par Ranvier. Le i4<>'", par Sapia. Le i58% par Jaclard. Le 204*, par Edmond Levrault. Le 248% par Longuet. Le ioi«, par Serizier. Les bataillons des chefs blanquistes Eudes, Oranger, Marguerittes. Tant d’autres, qu’on retrouve au 3i Octobre, au 32 Janvier. Leurs chefs à la Commune, en Calédonie, en exil, au poteau de Satory. Les dossiers sont, pour beaucoup, incomplets. La justice militaire en a extrait des pièces pour ses Conseils de guerre. Mais on y peut glaner encore de fort intéressantes choses, en attendant que le Ministère de la Guerre — où sont classées les nombreuses pièces prises, à l’entrée des troupes, partout où la Commune avait fait acte de Gouvernement — et aussi la justice militaire, se décident à verser leurs dossiers aux Archives. Mais quand ? UUres. — 8.