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ment dans l’atrocité. Et en outre c’est une atrocité de turpitude. Il n’y a que deux politiques. En temps de guerre les régimes qui ne réduisent pas immédiatement les ennemis de l’intérieur sont inévitablement conduits à massacrer des portions entières et considérables du peuple ; ou si l’on veut les régimes qui ne commencent pas par mettre au pas les ennemis de l’intérieur, c’est-à-dire, pour les nommer, quelques misérables intellectuels et politiciens finissent toujours par massacrer le peuple, les régimes qui ne commencent pas par annuler les mauvais bergers finissent toujours par massacrer le troupeau même.

§. — C’est la Convention Nationale qui est en temps de guerre le régime de douceur et de tendresse. Et c’est l’Assemblée de Bordeaux et le gouvernement de Versailles qui est la brutalité de la brute et l’horreur et la cruauté.

§. — La Convention n’a pas coûté cher, pour ce qu’elle avait à faire, et pour ce qu’elle a fait.

§. — Et en outre c’est la Convention Nationale qui est l’ancien régime et c’est le régime de Robespierre qui est le régime de nos rois, étant le régime de Richelieu.

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