me pardonnera, je n’ai pas ses Œuvres complètes sous
la main et je ne sais plus s’il prend un s ou s’il n’en
prend pas). M. Séailles a-t-il assez présidé de meetings
pour les peuples opprimés. Alors comment se fait-il
qu’il préside un meeting contre les Alsaciens-Lorrains.
§. — Je demande bien peu. Je demande seulement que l’on soit constant. Ou qu’on ne nous parle pas des autres peuples, et alors je consens qu’on ne nous parle pas des Alsaciens-Lorrains ; ou qu’on nous parle des autres peuples, et alors je demande qu’on nous parle aussi de l’Alsace-Lorraine. Au même titre.
§. — Je dirai plus, et je dirai toute ma pensée. Moi non plus je n’aime pas parler des Alsaciens-Lorrains, (ça se voit assez dans mes œuvres complètes), et je n’aime pas qu’on m’en parle. Quand on a vendu son frère, il vaut mieux ne pas en parler.
§. — Il y a dans les familles de ces secrets honteux. Et alors il vaut mieux se taire.
§. — Ce n’est déjà pas si brillant, ce que nous avons fait avec eux, ce que nous avons fait d’eux. Et il n’y a pas à en être fier.