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— Cette duplicité de M. Langlois, (je prends ce mot dans son sens étymologique), cette duplicité où M. Langlois est réduit, cette duplicité où M. Langlois est contraint éclate, comme toujours, dans la typographie. Car dans ce même numéro de cette même Revue CritiqueM. Langlois, sous le nom de Pons Daumelas, me règle, dans ce même numéro, sur la couverture de ce même numéro M. Langlois figure comme patron et comme répondant sous son titre de professeur à la Sorbonne dans le petit appartement des principaux rédacteurs. Je nomme petit appartement des principaux rédacteurs ce large carré rectangulaire, (il va encore me quereller sur ce carré rectangulaire), fermé de quatre barres, où la Revue Critique des Livres Nouveaux nous donne le 15 de chaque mois, août et septembre exceptés, sur la première page de sa couverture, préalablement enfermés, la liste de ses principaux collaborateurs. Et alors parlons posément. Quand une revue s’appelle Revue Critique des Livres Nouveaux, quand elle met, quand elle présente constamment sur la première page de sa couverture le paquet de noms que la Revue Critique nous présente, qu’on ne le nie pas c’est pour donner par ces noms une garantie, pour lier un faisceau d’autorité scientifique. De sorte que M. Langlois, bien connu comme scientifique, et comme critique, et comme auteur et patron de la méthode scientifique, et comme gouverneur de la méthode scientifique, de sorte que M. Langlois, qui ne peut se mentir à lui-même, qui ne peut se dérober à la réputation qu’il a, qui ne peut se refuser à la réputation qu’il a si justement, à la réputation qu’il a acquise ; de sorte que M. Langlois sur la couverture authentique

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