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efforçons de produire et d’organiser en une bonne et forte et nombreuse série non indigne déjà de tant de séries précédentes, — je ne puis et je ne veux pas absolument m’interdire de relever en cours de route et les allégations qui me seraient opposées par certaines personnes, et les confirmations qui me seraient apportées par l’événement de la réalité.

Notamment je ne veux pas taire ni ajourner à une date qui serait par trop ultérieure, comme disent les gendarmes, cette lettre que je viens de recevoir de notre ancien et, j’en suis assuré, de notre futur collaborateur M. Jean le Clerc de Pulligny. Je dis : futur. Mais quand aurons-nous son cahier des Poisons industriels ? Et n’est-il pas singulier, mais n’est-il pas usuel, qu’ayant fait sa grande connaissance très expressément pour ce cahier qui fut annoncé très formellement dans un de ces tout petits vieux anciens cahiers chers de la troisième ou de la deuxième, et peut-être même de la première série, aujourd’hui épuisés ou en voie d’épuisement, ce cahier formellement promis et annoncé soit précisément le seul aussi qui n’ait point encore paru et qui soit encore en préparation, et qu’ensemble nous ayons fait de tout, mon cher collaborateur, et même et beaucoup de métaphysique, je le crois, de tout excepté justement ce cahier des Poisons industriels à qui j’ai réservé une place pour la neuvième série dans le programme de cette neuvième série avant qu’il ne fût définitivement clos.

Notre collaborateur, — et je crois en effet me rappeler qu’à la fin de l’un des précédents cahiers je lui avais