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Dans l’appendice qui renferme les axiomes scientifiques, je me suis borné au latin ; et encore m’a-t-il fallu recourir à quelques gloses qui ne lèveront certainement pas toute difficulté. Quant au reste, tout en annonçant dès l’abord que j’avais souvent mis à contribution les grammaires, et que les collections de proverbes peuvent être fort utiles pour commencer l’étude des langues, je n’ai pas entendu promettre que la version serait littérale. J’avais un autre but qui n’était point grammatical précisément, et ma traduction rendra parfois la pensée plutôt que les mots. Le plus souvent, toutefois, je serre le texte d’assez près. Pour ce qui est de l’ordre suivi dans chacune des séries empruntées à un même idiome, il est généralement alphabétique ; mais établi sur une des expressions principales de chaque maxime, et non sur le mot par où elle débute.

Je me suis abstenu de tout commentaire, pour plus d’un motif ; et entre autres, parce qu’une collection peut fort bien n’être pas un traité. Il est vrai que, dans une collection bien rangée, la classification peut absolument tenir lieu de traité doctrinal jusqu’à un certain point ; aussi prétendais-je suppléer en quelque façon, par des tables, à un arrangement méthodique. Mais les délais de l’impression m’ont obligé de terminer brusquement, lorsque j’allais m’absenter sans avoir exécuté ce projet. Du reste, ceux qui