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REPOS DE L’ÉTENDUE RELATIVE

rendre régulières ; malgré cela, le fait mérite d’être expliqué.

Le nombre III est plus fort qu’on ne le prévoit dans la colonne C/B, et plus faible dans la colonne D/B. Ces deux anomalies n’en forment qu’une seule ; l’une résulte de l’autre, et entraîne l’autre inévitablement. En effet, le groupe total B est formé par l’addition des groupes G et D ; si le groupe C est très nombreux, et occupe une très grande partie du total B, le groupe D en occupe une très petite, et inversement. Nous n’avons donc à fournir, pour le nombre C/B et pour le nombre D/B, qu’une seule explication.

Traduisons maintenant les données abstraites du problème en termes concrets. Pour les coupes de la classe III, coupes au tiers du vers, telles que la trihémimère ou l’hephthémimère, nous trouvons un très grand nombre de groupes où le plus petit membre contient 2 temps marqués (groupes C), et un très petit nombre de groupes où le plus petit membre ne contient que 1 temps marqué (groupes D). D’où vient cette inégale répartition ?

Considérons les repos du discours qui se rencontrent à la trihémimère. Les groupes qui ont un petit membre de 2 temps marqués seront représentés par une des deux figures suivantes :

1) Ar’ge iaces’| quodque in tôt lumina lumen (I, 720.)

si le petit membre est le premier, et

2) n — — L ^-ç 2 1 ^-^ 3 ^-^7^

omnia tellus Mundi oculus I mihi cre’de places’ (IV, 228.)

s’il est le second. Quand le repos occupe une des coupes de la classe III situées vers la fin du vers, par exemple l’hephthémimère, nous obtenons les deux types suivants ; si le petit membre est le premier :