GUILCHER
Ce serait plutôt à nous de vous remercier pour le repas que nous venons de faire ; je comprends maintenant pourquoi le seigneur Brann tenait tant à trouver Merlin : jamais de ma vie je n’ai vu de beauté pareille à la vôtre.
Catherink Veux-tu te taire ! Excusez sa hardiesse.
Brann
Il n’y a pas d’offense. (Noella et lui trinquent avec eux.) Je présume que vous avez réalisé, vous aussi, votre rêve.
Guilcher
Nou’s sommes mariés depuis un mois.
Brann
Bravo ! Et cette jeune fille qui nous servait, qui paraissait triste ?
Catherine
Elle aussi, Seigneur, s’est mariée, grâce à votre générosité.
Noella
Nous vous adressons à vous et à elle nos meil- leurs souhaits de bonheur.
(Ils s’éloignent).
Brann (à Noella)
Voici, la nuit tombe et la lune se lève au-dessus de la grève, ne pensez-vous pas qu’elle veut éclairer nos amours ? Vous devez être lasse, Noella, rentrons dans nos appartements.