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ÉPILOGUE

Nous sommes en 1848. La révolution de juillet, les émeutes, les changements de ministères, les orages parlementaires, l’avènement de la seconde république ont passé sur la France, sans faire dévier la destinée toute tracée des habitants de Mauguet.

Mais, si les bouleversements politiques ont été impuissants à déranger le cours naturel des choses, si la fortune reconstituée par Jeanne sur de solides bases, et toujours aménagée par sa main ferme et puissante, ne s’est trouvée arrêtée dans son développement par aucune crise et a pris au contraire un accroissement inespéré ; en revanche, la mort, en faisant sur le globe sa fatale tournée, a fauché plusieurs têtes, les unes, jeunes encore, les autres, courbées sous le poids des années ; et le temps a fortement marqué son empreinte sur celles qui survivent.