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CHAPITRE II


Abend ward’s and wurde Morgen,
Nimmer, nimmer, siand ich still ;
Atter iminer btieb^â Vëtborgen
Was ich suche, was ich vill.

Schiller : le Pèlerin.

Du Wird’s kreuzlustlig werden,
Wenn die Zeit einmal kimmt,
Dass ein Bauer dem andern
Beim Ohrwaschel nimmt.

(Chanson dans le dialecte dé la haute Autriche.)

Quelque temps après, avec le régiment, je partis de Vienne, et nous allâmes, en remontant le Danube, dans un des pays les plus beaux de la terre : la haute Autriche et le Salzbourg.

Ce serait aussi ennuyeux pour vous, lecteurs, de lire que pour moi d’écrire l’histoire des années de paix profonde que nous passâmes alors, mais qui d’ailleurs ne devaient pas durer longtemps : aussi ne ferai-je le récit de cette génération entière de passions qui, selon la Rochefoucauld, s’engendrent et se succèdent dans le cœur de l’homme : l’amour, le jeu, le vin, les chevaux, etc., etc. Ce livre ne racontera que des faits : je ne veux ouvrir mon cœur à personne.

Tout en fumant la pipe du repos, nous commen-