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III


« Monsieur, vous seriez mieux si vous parliez assis ! »
Th. Corneille. — Don Juan.


À quelque temps de là, Château-Gaillard était chez lui, un matin, roulé dans une grande robe de chambre de velours, avalant, à petits coups, une tasse de thé, — et rêveur.

La veille il avait passé la soirée chez madame Hérouard, et, pour la première fois certains indices qu’il rapprochait, certains souvenirs qu’il rattachait, faisaient naître dans son esprit l’idée que, dans cette maison, il avait d ’autres droits que ceux d’un hôte ordinaire.

Dès l’enfance, il avait été admis dans l’intimité de la famille, comme fils adoptif de Mériot, l’ami de M. et madame Hérouard. D’abord il avait partagé les jeux des enfants, ensuite tenu sa place au foyer dans