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Que la baronne de Château-Gaillard avait été vue à Londres pendant la guerre, dans le monde de l’émigration impériale, et s’était, depuis, réinstallée à Vienne…

Que Baudrillet avait été mis en liberté le 4 septembre au soir, sa folie s’étant subitement guérie à la nouvelle de la révolution.

On ajoutait qu’il avait crié « Vive la République ! » et « à bas l’homme de Sedan ! » plus fort que tout le monde ; ce qui lui avait valu diverses missions du gouvernement dans Paris, pour l’organisation de la défense.

Qu’on l’avait ensuite trouvé colonel d’un bataillon d’éclaireurs, de défenseurs ou de ravageurs ; – je ne sais plus ; — et fort en autorité dans sa section et dans les clubs.

Enfin… – Dieu veuille que ce ne soit pas vrai ! — d’aucuns prétendent qu’il aurait… accepté de la Commune une charge de notaire, et reçu de la République versaillaise, — par l’intermédiaire d’un conseil de guerre, — un passage gratuit pour la Nouvelle-Calédonie…

« Misère et corde ! » « s’écrierait le Thomas Vireloque de Garvarni… — « l’homme, ça mange les moutons comme fait le loup ; ça bêle comme le mouton… et ça touche à tout… misère et corde ! »

Quant à M. et madame Le Sourd ils se sont retirés, à la veille du siége de Paris, dans leur terre de Normandie. Le Sourd a été un peu éprouvé par les événements ; mais il a sauvé une superbe fortune, d’une prudente liquidation.

Depuis l’an dernier, il commence à se remettre aux